J’ai découvert les soins de l’âme et la médecine symbolique par hasard. Une conférence sur l’Ennéagramme était donnée par Gilles et Rose suivie d’une démonstration aux baguettes sur une personne de l’assistance. J’ai assisté médusé à une séance de quarante minutes et j’en suis sorti émerveillé.
Comment pouvaient-ils si facilement percer les mystères et le passé d’une inconnue ?

En bon 5 de l’Ennéagramme, je m’étais déjà investi dans des formations sur des domaines qui auparavant me paraissaient ésotériques : l’Ennéagramme, le magnétisme, la géobiologie. Là, avec la Médecine Symbolique, progressivement j’utilisais mon corps pour apprivoiser des ressentis de mon enfance : j’essayais toutefois de comprendre par mon mental les ressorts sous-jacents. Peine perdue !
J’avais besoin de rationaliser. Ou au moins de maîtriser un minimum ce qui se passait lors de séances.
Les livres que j’avais pu lire sur le sens des pathologies étaient une piste que finalement je devais abandonner ; seul le patient sait !
Avant la formation en soins de l’âme, j’avais lu tous les livres édités sur la médecine symbolique, et regardé le maximum de vidéos sur youtube ; on ne se refait pas… ! Mais ce n’était pas non plus la méthode pour avancer réellement…
La formation en soins de l’âme m’enseignait progressivement que je n’avais pas les réponses, j’acquérais juste la méthode pour les faire émerger. Je passais donc du statut de « sachant » au statut « d’aidant ».

Ce n’était plus « je sais » et « je sais comment faire », c’était « je fais émerger la conscience chez toi et je t’aide ». Sans savoir à l’avance, sans forcément comprendre. Une révolution pour moi !
Il arrive d’ailleurs que pendant une séance la personne comprenne le sens de ce qui se trame, mais n’en parle pas sur le champ, par pudeur ou protection. Et m’en fasse part après. L’accepter me montre que j’ai progressé. Parce que je sais au fond de moi que le travail se fera.
En formation, je me suis livré en public sur des pans de ma vie que je gardais parfois secrets, me montrant donc spontané, faisant confiance à des quasis inconnus, en livrant des sentiments. Tout en allant au nouveau, je me suis mis en vue, je me suis engagé et j’ai partagé, j’ai rabaissé mon ego : un autre tour de force pour moi !

Je réussis désormais à plus lâcher prise et à faire confiance à l’univers, à l’inconnu, à l’invisible, donc à ce que je ne maîtrise pas. A être plus dans l’action que la réflexion.
Si je reste attaché à la préparation des séances de soins en relisant mes notes, pour me rassurer et me conforter dans une vague légitimité, j’ai renoncé à mon envie de tout maîtriser par mon mental. Je peaufine toutefois mes connaissances en Ennéagramme pour gagner en pertinence et rapidité durant une séance ; c’est peut-être une façon d’asseoir l’image de l’expert que je ne mets pas de côté complètement.
L’ancrage par le yoga, les étirements m’aident pour les séances, tout comme la méditation zazen pour calmer mon mental. Et lEennéagramme m’a beaucoup fait progresser pour accepter des comportements extérieurs qui auparavant me perturbaient, m’incitaient au retrait pour retrouver le calme intérieur que j’apprécie.

Les soins de l’âme me font finalement entrer de plain-pied à mon tour dans le monde du merveilleux, du magique, tout en étant très concret, terre-à-terre. Ils me mettent en lien avec l’extérieur dans un objectif précis, que je trouve noble ; cela donne du sens à mon activité. Sans aucun doute c’est ce qui me procure le plus de plaisir aujourd’hui avec la Médecine Symbolique.

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